Susanne est une jeune femme d'environ 30ans physiquement. Ses cheveux châtain mis long retombent sur ses épaules en de fines ondulation. Ils sont épais et fournis, pas facile à coiffer.
Ses yeux quand à eux sont d'un noisette profond, pareil à deux perles d'onyx qui vous fixent sans jamais vraiment vous regarder mais brille d'une lueur dorée fascinante. Au fond de ceux ci on y aperçois une lueur d'intelligence diabolique qui semble vous traverser. En y regardant de plus prêt, on remarque qu'elle semble ne jamais cesser de réfléchir, des idées plus folles les unes que les autres germant au fond de sa caboche.
Elle se tien droite, stricte, jamais vraiment avachie mais un peu renfermée sur elle même, mettant toujours une barrière entre elle et les autres.
Ses vêtements sont très simples mais toujours très inspiré de la mode anglaise, on sent qu'elle passe beaucoup de temps dans les bibliothèques ou dans un laboratoire. La semblable a indéniablement l'air d'une intello mais toujours avec un style rappelant l'air victorienne.

Dérangement ou vice : Obsession (créer de nouvelles créatures)


Susanne est une femme réfléchis et studieuse. Au premier abord elle semble très calme, voir un peu timide et polie, toujours discrète. Elle est l’archétype des étudiante qu'on trouve en train d'étudier leur énième bouquin au fond d'une université poussiéreuse.
Lorsqu'on la connait un peu plus, elle est en réalité une jeune femme pleine d'une curiosité dévorante. Elle veut tout savoir, tout comprendre, tout découvrir. Sa ferveur l'entraine à vouloir écouter les histoires de tout à chacun et comprendre ce qui font d'eux ce qu'ils sont.
Mais tout ceci cache en réalité un esprit malsain et profondément atteins par une folie dévorante. Elle est obsédée par le fait de créer des nouvelles créatures pour habiller son cabinet de curiosité personnel et les sujets n'ont généralement pas survécus à sa passion dévorante.
Susie est en admiration devant les nosfératu qu'elle désire cueillir et mettre en torpeur chez elle pour étudier leurs difformités diverses et varié. Elle adore également le clan Tzimisce qu'elle trouve fascinant dans leur façon de transformer les chairs.

1734 - 1765
Susanne MacMillan est née en plein cœur du siècle des lumières. Le savoir était en pleine ébullition et elle naquis au sein d'une famille de classe supérieur particulièrement bercé dans la science. Son père, Edward MacMillan était un scientifique qui était passionné par les inventions en tout genre et sa mère, Lisa MacMillan était une historienne réputée qui enseignait a la grande Académie de Londres.

La petite Susie grandit au milieu d'une ambiance très érudite. Très tôt, alors que la mode était aux Freak Show, ses parents l'amenèrent voir le spectacle du cirques qui passait en ville. Elle fut émerveillée de voir que le monde regorgeait de personnes aussi incroyables, parfois à mis chemin entre des hommes et des bêtes.
En grandissant, elle ne perdit pas cette passion pour les êtres étranges et entrepris des études dans l'approfondissement du corps, de la médecine et de la biologie. Ses sujets d'études préférés étaient les siamois, les maladies de peaux et les difformités. Biensur, ses cours étaient tous donné à la maison, étant une femme elle n'avait pas le droit de se rendre à l'université et bien que sa mère y était enseignante, elle ne voulait pas que sa fille vive les réprimandes qu'elle même subissait chaque jour pour avoir suivis la voie de l'enseignement envers et contre tout. Leur famille était plutôt mal vu pour ça d'ailleurs. Edward Macmillan était vu comme un excentrique qui laissait travailler sa femme... Un véritable scandale.

Très tôt, au cours de ses études,  la jeune Susie s'entrainait elle même à faire des expériences sur des petits animaux afin de voir si ceux ci pouvaient fusionner. Elle avait aménagé une petite pièce adjacente à sa chambre où elle avait commencé à emmagasiner des tonnes d'objets étranges qu'elle trouvait merveilleux. Squelettes, papillons, photos, inventions bizarres... tout y passait ! Et bien sur, il était évident qu'elle y avait entreposé des souvenirs du cirques Freak Show où elle se rendait régulièrement. Une jolie boîte en ivoire contenait d'ailleurs les résidus de nombreux billets qu'elle avait gardé précieusement, comme un trésor.

Lorsqu'elle eu 20ans, afin de mieux s'imprégner encore de son sujet, elle demandait à son père de lui offrir un double des clés du musée de l'étrange de Londres. Le propriétaire étant un ami à lui, celui ci n’eus pas grand mal à lui faire ce cadeau.
A cette époque, une femme ne pouvait pas vraiment rêver d'entrer dans le milieu scientifique, elle se contentait d'observer et de faire ses propres travaux dans son coin. Ce n'était pas rare qu'elle fut prise de moquerie, dénigrant son travail à cause de son sexe. Aussi, elle gardait principalement ses travaux pour elle... Attendant le jour où elle pourrait devenir une scientifique renommée.


Ce soir de Mai, la jeune Susanne avait récupéré les clés du Musée comme à son habitude, profitant de la nuit afin d'en observer les oeuvres scientifiques dans le calme.



Il n'y avait aucun bruits, même son corps ne respirait plus. Il n'y avait aucune lumière, rien ne pouvait laisser deviner la moindre forme. C'était étroit. Petit. A peine sa taille. Est ce que... Est ce qu'elle était dans un cercueil ?
La panique commença a l'envahir, elle allait mourir ici !! Quelque chose de terrifiant s'agitait en elle tandis, quelque chose qui lui hurlait qu'il fallait sortir, qu'elle ne pouvait pas rester là !!
La jeune femme frappait alors de toutes ses forces, fracturant peu à peu le bois de sapin et alors, la terre la recouvrait peu à peu, l'étouffant ! L'étouffant ? Pourquoi est ce qu'elle avait la sensation de ne pas avoir besoin d'air à ce moment là ? Peu importe. La panique l'emportait et alors que ses mains se déchiraient peu à peu, le sang commençait a recouvrir ses bras. Le temps semblait si long... Si long... Sa pensée lui hurlait qu'il fallait sortir. Bientôt d'autre voix la rejoignaient, elles aussi l'encourageant, elle pouvait le faire.
C'est au bout d'un acharnement qui lui semblait sans fin qu'elle réussi ! Elle réussi enfin à s'extirper de la terre pour rejoindre l'air libre, recouverte de terre et de sang.
La jeune Susanne se trainait alors par terre, rampant... Elle avait l'air d'être dans une serre... Que diable faisait elle enterrée dans une serre ?! Dans une reflexe survivant, elle se retourna pour voir si elle avait une pierre tombale.

"Susanne MacMillan. 12 décembre 1734 - 16 Mai 1765

Quelqu'un l'avait enterré vivante... Quoi ? Non qu'est ce qu'il s'était passé avant. Avant de se réveiller dans le noir.
Il y avait cette femme au musée. D'ailleurs cette serre... C'était celle du musée. Elle lui avait sauté dessus sans qu'elle ne puisse comprendre pourquoi. Une douleur fulgurante dans le cou. Elle l'avait mordue ? Qu'est ce qui s'était passé.

Une voix s'éleva alors dans les ténèbres, une voix étrange qui lui parlait. Effrayée, la jeune femme rampa jusqu'à derrière sa propre pierre tombale pour essayer de s'y cacher, mais ce n'était visiblement pas bien efficace.

"Enfin... Tu auras mis du temps à sortir. N'ai pas peur. Tes épreuves commencent à peine."

Cette voix fut la première de sa non vie, celle qui la guiderait de nombreuse année avant de s'évanouir, la laissant pour d'autres horizons.
Il était celui qui dirigeait sa nouvelle famille, sa meute.


1765.

La voix qui lui avait parlé cette nuit là appartenait au chef de ce qui allait devenir sa meute. Le Cirque des Anges.



Susanne découvrait auprès du Cirque des Anges ce que voulait dire la non vie mais au delà de ça, elle découvrait aussi ce que voulait dire être Malkavien.
Elle était une fille de la Lune, celle qui entends, qui voit, qui sait. Celle qui dénouait les noueux du destin... Le destin. Quelle torture de savoir qu'il existait. Tout ceci n'était pas logique et pourtant l'était terriblement, pour une scientifique, c'était une torture de chaque jour. Savoir qu'il y avait une fin, savoir que chaque être avait un rôle à jouer là, tout ceci soulevait de grande questions. Est ce que le monde était uniquement basé sur la théorie du chaos ? Pourtant, elle pouvait choisir et fusionner deux solutions pour créer quelque chose de différent... Tout ceci la rendait folle.

Bien heureusement, Rodolf était là pour elle. Il lui appris tout ce qu'il y avait à savoir sur le sabbat et sur la cause qu'il défendait. Le clown lui raconta pourquoi elle avait été étreinte, que son intelligence avait sut trouver l’œil de la secte et que le Cirque des Anges n'attendait qu'elle pour se perfectionner et qu'ils lui offriraient tout ce dont elle aurait besoin pour continuer ses recherches.
Même si Mei semblait l'observer avec jalousie, fâchée de ne pas être malkavienne et même si Milky était un être étrange qui passait son temps à l'observer dans l'ombre en pensant qu'elle ne le voyait pas, elle fini par se faire à cette nouvelle famille.

Rodolf ne lui dit jamais qui était son sire... Lui affirmant qu'elle n'avait pas besoin de le savoir, que le sang du Vinculum lui désignerait les êtres importants pour elle et que ses origines n'avaient rien d'indispensable.

Heureusement, elle avait à ses côtés ce tendre cabinet de curiosité qu'elle transportait avec elle. Ses objets lui parlaient, la rassuraient, la guidaient. Chacun d'entre eux était unique, avec leurs histoires propres, précieux et aimé profondément. De tous les objets de sa vie d'humaine, elle n'avait gardé que cette petite boîte d'ivoire contenant les billets du freak show où elle se rendait étant plus jeune... Elle était de tout ses objets celui qu'elle chérissait le plus.
Les billets... Du cirque des Anges. Son destin s'était montré bien moqueur.



Sa nouvelle meute était pleine de vie au cœur du Cirque des Anges et Susanne n'avait pas le temps de s'ennuyer dans son éternité.
Meilong ne supportait pas la présence de Melissandre, prétextant que parce qu'elle était rousse, elle était une envoyée du Dieu Seth venue à ses trousses pour la tuer. La brujah ne prêtait pas grande attention aux propos délirant de la sethite... Préférant s'occuper de Milky.
Le nosferatu et elle était très proches. Celui ci lui apprenait à lire et à écrire et en échange, la rouquine le protégeait des envies parfois délirante de Susanne à son sujet.

En effet, la jeune malkavienne continuait ses études sur la biologie et le petit rat l'intéressait particulièrement. Elle trouvait ses difformités incroyable et aurait adoré pouvoir le figer à jamais dans sa collection... Heureusement, Rodolf lui tapait régulièrement sur les doigts pour l'empêcher de faire quelque chose de regrettable. On ne touchait pas aux membres de la famille... c'était la règle.

Susanne se retrouvait donc régulièrement enfermée dans son laboratoire improvisé au fond de sa petite caravane où elle dormait le jour venu. Elle travaillait sur les recherches des grands de ce monde, essayant de comprendre de manière plus précise et scientifique les assemblages de corps, les étoiles, les molécules... Se laissant aller a toute sortes d'expériences.

Charles, le lassombra, avait pour rôle de garder un œil sur la petite nouvelle né. Ce n'était pas rare que le sulfureux seigneur des ombres se retrouve à ses côtés, observant ce qu'elle faisait en silence... Mais observant surtout les courbes de la jolie et studieuse malkavienne.
Il ne tarda pas à vouloir la mettre dans son lit. Susie savait très bien quel genre d'homme il était, charmeur et volage, il n'était pas du genre à s'intéresser à elle pour autre chose que pour l'ajouter à son tableau de chasse. Aussi, Susie le renvoya toujours dans les roses, le laissant sur sa faim.
Non... La personne qui l'intéressait dans cette meute étrange, c'était bel et bien la plus belle de toute les créatures qu'elle eu le plaisir de rencontrer... Erika Saint-Clair.

La Tzimisce était aux yeux de la jeune femme une semblable extraordinaire. Elle l'observait manipuler la chair avec envie. C'était incroyable ! Et son corps... Son corps était splendide. Surprenant. Fascinant. En réalité, il ne fut pas beaucoup de temps à Susanne avant de tomber éperdument amoureuse d'Erika.

Il ne tarda pas avant que les deux jeunes femmes se rapprochent de plus en plus jusqu'à vivre une tendre histoire d'amour. Susanne lui parlait de ses travaux sur les corps et l'évolution de l'espèce humaine avec des cas étranges de bébés nés difformes et cette passion qui brûlait dans ses yeux avait attendrit la Tzimisce. Peu à peu, Erika la guidait sur la voie de la Métamorphose, lui enseignant les principes de son clan et peu à peu, lui enseignait la vicissitude. La jolie Malkavienne était autant amoureuse de sa démone que de son clan en lui même.


1881.
Susanne resta un temps certain à Londres avec le Cirques des Anges, suffisamment pour étendre des influences dans la santé et l'enseignement. Elle accumula de l'argent afin de participer au financement de la fondation du tout nouveau Museum d'Histoire Naturelle de Londres.
C'est en 1881 que celui ci ouvrit enfin ses portes au publique. Le soir de l'inauguration, elle fit un discours sur l'importance de la science au sein de la société et du fait qu'elle était heureuse d'avoir put ajouter une pierre à l'édifice qu'était l'histoire.
Elle y fit la connaissance d'un jeune homme qui portait le nom d'Edgar Maxwell qui et qui semblait alors plein d'ambitions.


1885.
Les années passèrent et la meute finissaient par quitter Londres, appelée par le Sabbat à voyager au travers du monde afin d'entrer en contact avec les grands penseurs de leurs époques.
Pour le plus grand plaisir de Susanne, celle serait ammenée à rencontrer les noms les plus éminents de l'histoire, ceux là même qui finiraient dans les livres d'écoles plus tard. Rodolf lui demanda donc, à son avis, quel était l'endroit idéal pour entrer en contact avec l'avenir.

A cette époque, la malkavienne n'avait qu'une idée en tête : Aller aux Etats Unis. Elle souhaitait voir par elle même les chemins de fer qui commençaient alors à prendre de l'ampleur depuis la première ligne qui avait été mise en place en 1825 et surtout, rencontrer un certain Thomas Edison qui semblait avoir fait une découverte incroyable qui appelait "Électricité". Celui ci avait commencé à dévoiler ses travaux en 1879 grâce à une invention incroyable qu'il nommait "ampoule électrique".

Nous étions alors en 1885 et c'est cette année que la meute entrepris alors leur premier voyage en direction des Etats Unis.
Le Cirques des Anges pris le bateau en prennant toutes les précautions nécéssaire et finirent par atteindre le continent du nouveau monde.



Tandis que les autres membres s'occupaient de leurs affaires, Susanne et Erika (cachée sous une apparence plus normale) se rendirent aux conférences scientifiques que donnaient les prodigues de l'époque. Tout ceci était tellement intéressant... La malkavienne ne râta pas une occasion de prendre des notes frénétiquement en observant les aura autour d'elle... Quel ne fit par sa surprise de découvrir des choses qu'elle n'avait jamais vu alors. Des auras puissantes, brillantes emplis de miriades d'étincelles.
Elle qui aurait voulu aller espionner l'atelier de ce monsieur Edison se trouvait alors méfiante... Après en avoir parlé à Erika, celle ci lui affirma que ce n'était pas bon signe et qu'il vaudrait mieux partir.
Les deux amantes ne poussèrent donc pas plus loin l'expérience, retournant auprès de la meute pour faire leur rapport.



1912.
Ils restèrent longtemps au Etats Unis, voyageant à travers tout le pays pour découvrir ce nouveau monde qui semblait attirer tellement de gens
Puis, ils finirent par être appelé en Egypte. Là  bas ils découvraient une culture tout à fait différente...
Meilong, qui n'était pas du tout à l'aise dans ce pays, termina enlevée par les sethites locaux qui avaient déterminé qu'elle était une traitresse. Susanne se souvin de la précisions sans faille avec laquelle elle avait été arrachée au groupe... Ce clan la fait encore parfois frissonner devant tant d'efficacité. Ils étaient organisés, déterminé et guidés par une foi sans faille qui sentait le fanatisme. Un fanatisme dangereux...
La meute ne resta pas bien longtemps dans ce pays pourtant si riche, pas forcément très à l'aise avec l'idée de possible représailles de la part des disciples de Seth. Meilong était perdue, c'était fini pour elle. Ils ne la revirent jamais, supposant qu'elle avait été détruite, probablement au prix de lourdes tortures au nom de leur Dieu.

1913.
La troupe migra donc vers l'Italie. Il semblait que là bas, le pays était plutôt occupé par une famille qu'on nommait les Giovanny.
Ils étaient assez difficiles à approcher mais ceux ci dégageaient quelque chose d'occulte, de sombre, de différent... Et les yeux de Susie brillaient d'excitation de découvrir ce qu'ils avaient bien à cacher.

L'ennuie était que l'Italie était un pays aux cités bien plus cloisonnées que prévus. Ainsi le cirques arpenta le pays en surface sans jamais entrer dans le vif du sujet, leur maigres rapport envoyé au Sabbat suffisait pour exprimer que la situation était délicate. Ils furent donc envoyé en France.

1915.
Il devenait compliqué de se déplacer, les territoires ne laissant pas l'opportunité à la meute d'agir. Ils avaient beau être discret, subtiles et sous bonne couverture, il semblait que le destin n'était pas de bonne aloie avec la troupe.
Après l'echec de l'Italie, ils s'installèrent à Paris, la ville de l'amour étant l'endroit parfait pour prospérer.
Susanne était ravis, enfin elle se trouvait installée dans une capitale, une grande ville ! Enfin elle n'avait plus à courir les routes... En réalité, dans ce grouillement d'humains, elle se sentait bien plus en phase avec elle même.
Était-ce cette folie intérieur dont Rodoloph essayait de lui parler ? L'agitation de l'avant gardisme de Paris ? Peu importait... En tout cas, elle s'y plaisait particulièrement.
C'était sans compter sur cette guerre qui s'était déclaré et qu'on nommerait plus tard, première guerre mondiale.

Là où beaucoup auraient fuit le pays, la meute profita de cette occasion pour se faire un troue un peu plus conséquent. N'hésitant pas à manipuler les humains pour obtenir ce qu'ils voulaient, les vampires n'avaient strictement aucune morale et tout ceci se profilait parfaitement pour Susanne.
Des guerres sous la guerre lui permettait de mettre la main sur des sujets d'études afin de poursuivre ses recherches.

C'est durant cette période de guerre que la Malkavienne commença à étudier le sang, notamment les différences entre le sang humain, celui des goules et celui des vampires. Pour ce faire, elle avait aménagé des vieilles geoles, y enfermant des sujets pour faire des expériences.
L'obsession de Susanne pour la corps la mena à essayer d'injecter des maladies mortelles plus ou moins rapide dans ses sujets pour comparer les temps d'évolution de la maladie en observant les symptômes.
Elle tenta aussi de transfuser du sang d'un sujet à l'autre pour comprendre le fonctionnement de la vitae dans le corps, les changements... C'est aussi à cette période qu'elle appris la viscissitude auprès de sa bien aimée, celle ci l'aidant dans ses travaux.
Bien évidemment, il n'y eu pas de survivants à ses expériences. Susanne était obsédée par ses travaux et poussaient toujours beaucoup trop loin les corps, s'en était maladif.

Bien que la guerre pris fin en 1918, Susanne s'était laissée emporté et ne pris absolument pas la peine d'arrêter ses études.
Elle profita même de la chute économique du pays pour élargir ses influences et masquer ses crimes en toute impunité. L'humain était faible et nombreux... Là où elle serait éternelle et unique. Ses recherches passaient en priorité.

1939.
Elle n'eu pas le temps de voir le temps passer, plongée dans ses études, sa meute s'occupaient de devenir un des réseaux d'informations principal du Grand Paris mais Susanne, elle, poursuivait ses études.
Erika s'inquiétait pour elle, la voyant sombrer dans la folie la plus profonde... Mais l'amour qu'elle lui portait n'avait pas de limite et elle continuait de l'aider.
La Malkavienne quand à elle, bénis l'arrivé de la seconde guerre mondiale. Mieux préparée que pour la première, elle avait étendu ses influences et pouvait à présent travailler de façon bien plus correct.
Elle s'intéressa à l’eugénisme nazi et ne se priva pas de tenter de les approcher pour mettre la main sur leurs travaux.
Elle fut déçut d'apprendre qu'ils perdirent la guerre... La jeune femme ayant eu beaucoup d'admiration pour le cran de ces humains à expérimenter autant sur un peuple mineur du monde.
Durant cette période elle échangea longuement avec un professeur Nazi, le Docteur Josef Mengele. Elle saisissait chaque opportunités pour le rencontrer afin d'échanger et bien qu'elle fut une femme, elle attira l'oeil du nazi.
Lorsque la guerre pris fin, elle fut menacée d'être découverte suite aux nombreuses enquêtes afin de dénicher les nazi, ce qui força la troupe à quitter le pays et retourner aux Etats Unis au grand damn de Susanne.
Paris restera jusqu'alors la ville de son coeur, ce confort d'expériences lui manquant terriblement.

1946.
Les meute retourne aux Etats-Unis et c'est à partir de cette période qu'elle attira réellement l'oeil du Sabbat pour ses expériences.
La malkavienne n'avait pas de limite pour arriver à ses fins et ceci plaisait grandement aux entités supérieurs. On voulait d'elle qu'elle devienne grand prêtre afin de guider les semblables sur la voie du fanatisme, mais la jeune femme se sentait bien au coeur de sa meute et depuis Paris, elle n'avait pas le coeur de recommencer une non vie sédentaire qu'elle dut abandonner à regrets.
Aussi, elle s'occupait de ses affaires, filant le parfait amour aux côtés de la Tzimisce qui n'eu de cesse de l'encourager dans ses démarches.



2001.
Beaucoup de meute du Sabbat avaient été conviée à rejoindre New York City afin de combattre la camarilla dans ce qu'ils nômaient la grande riposte et celle du Cirque des Anges ne fit pas exception.
Les batailles s'enchainaient pour la lutte de la ville lumière et il y eu beaucoup de pertes.

Rodolf était en première ligne accompagné de Melissandre, tous deux menaient les troupes d'une main de fer. La rouquine se déplaçait si vite qu'il était devenu quasi impossible de la distinguer, seul le fracat de ses sabres contre les chairs laissait signe de son passage tandis qu'elle traçait le chemin pour le reste de ses frères et soeurs. Le ductus broyait les esprits comme on froisse une simple feuille de papier, détruisant la psyché de tout ceux qui croisaient son chemin. Ceux qui possédaient un esprit suffisament robuste pour arriver jusqu'à lui finissaient encastré violemment dans le sol par la force surhumaine du Clown.

Erika avait laissé de côté sa délicatesse et sa poésie pour arborer une forme monstrueuse et terrifiante qui s'abbatait avec force. Elle abattait ses gigantesques mains griffues sur les traites à Caïn, déchirant leurs membres dans des élans d'horreur, un à un, tous finissaient par tomber sur son passage.

Charles quand à lui se tenait toujours à l'écard, derrière les lignes, immobilisant les énemies du Sabbat grâce à ses tentacules de ténèbres. Il n'était jamais en première ligne, toujours en soutiens, sa précieuse non vie ne vallant pas la peine d'être mise en danger. Le lassombra était partisant du suffisament assez pour qu'on n'aille pas le chicoter de n'avoir pas assez participé.

Susanne n'était pas une combattante et elle se trouvait quand à elle dans les zones arrière en hauteur afin de soigner les blessés mais son regard d'auspex avait du mal à lâcher des yeux sa bien aimée. Elle avait beau arborer une forme gargantuesque, la malkavienne ne la voyait pas de la même façon et son coeur se serrait un peu plus chaque fois qu'un énemie s'approchait d'elle.

C'est alors qu'elle recousait un membre coupé à l'aide de la vicissitude que Susanne se stoppa net, ignorant les hurlements de son patient à vif. Un groupe de camaristes en dissimulation s'approchaient de sa belle, elle pouvait les voir ! Mais Erika n'avait pas poussé ce don suffisament pour pouvoir les percevoir ! Elle se mis à hurler !

"ERIKA !! ATTENTION !!"

Mais il était trop tard... Le bruit assourdissant de la bataille avait étouffé la voix de la scientifique aussi facilement qu'on balaye une poussière et la troupe qui l'avait encerclé sortait alors de sa dissimulation afin de frapper la tzimisce brutalement, chaqun usant de leurs dons pour déchirer un à un les membres abominables de la douce Erika. Chaque seconde passant, elle perdait plus de sang encore, finissant par tomber à genoux avant de disparaître en poussière de cendres ne laissant place qu'aux hurlements d'horreur de la malkavienne...
Sous la rage déchirante de sa douleur, elle arracha le bras qu'elle était en train de rafistoler, ne laissant alors derrière elle qu'un patient hurlant et sanguinolant. La bête prennait le pas sur la raison.

Elle allait pour courir sur la zone, ivre de larmes de sang quand Charles la repéra alors qu'elle allait tout droit au suicide. Il dirigea ses tentacules d'ombres vers Susanne afin de l'immobiliser, celle ci continuant de se débattre en hurlant, elle n'avait qu'une idée en tête, détruire cette camarilla qui avait osé lui voler l'être qu'elle chérissait le plus au monde...

Tout s'arrêtait dans son esprit. Rien n'avait plus de sens... Pourquoi ?


Lorsque le calme revaint, le silence ne laissait plus paraître la moindre trace d'animausité. C'est accompagnée de Rodolf, blessé par la bataille, que Susanne se rendait sur l'endroit où sa belle avait succombé... Elle tombait alors à genoux, observant les cendres de son Erika d'un air vague et profondément triste.
C'est la main tremblante qu'elle tendait alors une petite fiole, récupérant la poussière de mort à l'intérieur avant de serrer celle ci contre son coeur, fermant les yeux. Une goute de vitae se déposa alors sur les restes de la tzimisce tandis qu'une main amie se déposait délicatement sur son épaule.

Rodolf l'accompagnait dans cette épreuve... Souffrant lui aussi de la perte de celle qu'il considérait comme sa fille. Mais à cet instant, il serait là pour celle qui avait survécu, celle qui portait son sang en elle. Susanne ne savait pas que Rodolf était son sire... Et elle ne le sut jamais. Mais à cet instant c'est le père qui venait alors s'agenouiller pour la prendre dans ses bras, la serrant contre lui tandis que son infante subissait la douleur éternelle de la perte de l'amour qui l'avait maintenue debout toutes ces années...


2019.
Cela faisait quelques années que la meute avait décidé de rester du côté de NewYork après les évènements. Susanne n'arrivait pas à faire son deuil et Charles se targuait sans cesse de lui avoir sauvé la vie. Le lassombra n'avait jamais quitté l'idée de faire de la malkavienne sa promise, mais éperdue d'amour pour Erika, elle l'avait jusqu'alors toujours repoussé. Erika aurait dut passer prêtre alors que Susanne devait devenir grand prêtre mais la scientifique avait toujours refusé cette promotion par amour, signifiant qu'elle aurait dut s'installer de façon sédentaire dans une cité et ainsi quitter sa bien aimé. Mais à présent qu'elle était morte... Son refus d'évoluer au sein du Sabbat n'avait plus de sens.

Rester au sein du Cirque des Anges devenait une souffrance de chaque heure, les souvenirs de la Tzimisce hantant ses pensées sans cesse. Elle pris donc la décision de s'installer à Seattle et de quitter cette famille qui l'avait vu grandir. Elle acceptait de devenir Grand prêtre... Elle avait besoin d'organiser ses idées et Rodolf, qui ne voulait que son bien, comprennait.
Charles y vis une opportunité. Ainsi, il endossa le rôle de prêtre pour la meute, récupérant la place qui aurait dut revenir à Erika.

C'est le cœur déchiré que Susanne rassemblait ses affaires dans sa roulotte, ne soupçonnant pas la venue du lassombra.
Celui ci pénétra dans son antre, s'approchant d'elle avec cet air sombre et mystérieux qui lui sciait si bien. Sa voix raisonnait alors.

"- Susie... Ma très chère Susie.

- ... Qu'est ce que tu veux, Charles ?

- Je tenais à te dire au revoir. Un au revoir, pas un adieu, car je sais qu'un jour tu me reviendras, toi et ton entêtante manie à me refuser ce que je désir.

- Ce n'est pas le moment, laisse moi."

Le lassombra s'approchait alors, venant prendre les mains de la jeune femme, la forçant ainsi à le regarder. Son regard de ténèbres se plongea au fond de ses yeux tandis qu'un sourire malsain venait se glisser sur son visage parfait.

"Que ne ferais-je pas pour toi ? Erika n'est plus, tu dois apprendre à l'oublier... Je lui ai ravis la place qu'elle devait occuper en devenant prêtre, je ravirais aussi celle qu'elle occupe dans ton cœur... Tu es à moi Susanne, même si tu n'en as pas encore conscience... Après tout, je t'ai sauvé la vie, tu me dois tellement..."

Il approchait alors son visage du sien, cherchant un baiser de ses lèvres sans franchir le pas qu'il voulait qu'elle fasse. Mais la malkavienne ne bougea pas, son regard d'habitude si calme s'assombrit. Elle aurait sans doute préféré mourir au lieu d'être sauvé, elle aurait sans doute préféré rejoindre sa bien aimé, elle aurait sans doute préféré se damner une seconde fois plutôt que de lui céder.
C'est dans un geste brusque qu'elle retira ses mains des siennes, reculant d'un pas lent alors qu'elle ne fixait d'un air mauvais.

"Sors d'ici avant que je te réduise en miettes pour ton impertinence."

Le sourire malsain sur le visage de Charles s'élargie, elle lui résistait encore... Vraiment ? Un jour, elle finirait par craquer. Il savait qu'elle était incapable de faire du mal à un autre membre du sabbat et encore moins à un autre membre de la meute alors sa petite menace n'avait pas l'impact escompté.
Ils n'étaient plus de nouveaux nés... S'il l'avait voulu il aurait put l'imobiliser dans les ténèbres et prendre ce qu'elle refusait de lui donner, mais le jeu perdrait de sa saveur. Aussi, il laissa échapper un rire glacial avant de quitter sa roulotte.

Même si elle décidait de s'installer à Seattle et de ce fait, probablement changer de meute, leurs destins étaient liés... Et ça, elle ne pourrait rien y faire. Il le savait. Il en avait la conviction. Ensemble, il serait le roi et la reine du monde des ténèbres et ça, elle finirait tôt ou tard par l'accepter, il en avait fait le serment.

Autour du cou de Susanne avait été monté en pendentif la précieuse petite fiole qui gardait en son cœur quelques une des cendres de son aimé.
Lorsqu'elle se retrouva de nouveau seule, la malkavienne se laissa tomber dans son fauteuil dans une tristesse perceptible, prenant la fiole entre ses doigts pour la regarder, murmurant.

"Non mon aimé... Je ne te trahirais jamais... Tu es la seule a qui mon cœur appartient... Je t'aime tellement... Pour toi, je réussirais. Je te le promet."

La voix d'Erika raisonnait dans des paroles douces au fond de son esprit. Était ce la folie ou son fantôme ? Peu importait... Seule sa présence était capable de la rassurer, de la guider, et même si sa voix n'était pas réelle, elle était bien là et c'était tout ce qui comptait.

Bientôt, elle rejoindrait Seattle.