Esprit de Ruche: Animalisme fonctionne sur les insectes. Pour deux points, Protéisme permet à Hippolyte de se changer en nuée d’insecte.


Affinité avec les animaux (Animal affinity) +2

Spoiler:

Esprit de Ruche (Hive-Minded) +2 (Lignée Urbaine)

Spoiler:

Savant obsessif (Obsessive savant) +2

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- But élevé (intégrer le Wyrm à la classification linéenne) (+1)
But Elevé (Higher Purpose) +1

Spoiler:

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- Tic (Twitch) -1 (nettoyer ses lunettes).

Spoiler:

Mauvaise vue (Bad sight) -1

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Archaïque (Archaic) -2 (ancilla et + vieux )

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Membre de la Meute (Member of the Pack) (animalisme ne fonctionne que sur les arthropodes)  -2

Spoiler:

Marotte (Compulsion) -1 (obsession des arthropodes)

Spoiler:

Hippolyte appartient à la classe moyenne et vient d'acheter un appartement ainsi qu'un petit laboratoire à U District.

Des humains ? : Des animaux bien moins passionnants que les arthropodes. L'araignée chasse la mouche, le vampire chasse l'humain, c'est aussi simple que ça.

Des goules ? : Un cas intéressant de relation parasitique

De la Camarilla ? : Les fourmis concourent librement au bien de leur communauté sans obéir à la reine. Les vampires de la Camarilla qui se sont soumis à une hiérarchie rigide sont donc inférieurs aux fourmis.

Du Sabbat ? : Rejoindre une meute pour vivre en essaim, tel un insecte social, pourquoi pas?

Des Anarchs et des Aubains ? : Une abeille isolée de sa ruche n'est rien. Leur individualisme les condamne à l'échec.

Des Sangs-Clairs ? : La vivisection de l'un d'eux permettrait sans doute de comprendre l'origine de cette mutation

Hippolyte Fabre a l'air d'un professeur d'université pas très costaud mais convenablement habillé. Il porte une barbe, est affligé d'une calvitie naissante et d'un ventre légèrement bedonnant.

Il porte des lunettes. Lorsqu'il est stressé, il est doté d'un tic: il nettoie ses lunettes. Etrangement semblable en en cela à certains arthropodes qui frottent leurs organes sensoriels (antennes) pour les nettoyer lorsqu'ils sont inquiets.

Hippolyte s'est également vu affubler de traits insectoïdes:
- il mue régulièrement
- des embryons de pattes multiples ont surgi le long de son torse

Dérangement ou vice :


Nature Passionné : Hippolyte ne trouve de joie que dans sa passion pour les arthropodes et s'y adonne dès qu'il en a l'occasion.
Attitude Pédagogue :  Les Archétypes de Pédagogues partagent avec plaisir leurs connaissances, souvent pendant très longtemps. Certains Pédagogues parlent avec enthousiasme de leurs sujets favoris. Bref, Hippolyte est parfois lourd à parler de sa passion des papillons de nuit et autres arthropodes.

Hippolyte a plutôt bien vécu sa transformation en vampire. D'abord parce que sa connaissance du monde des insectes l'a prédisposé à accepter certains miracles de la nature: la larve du moustique se nourrit d'algues, puis elle mue et devient un animal tout autre, assoiffé de sang. Dans ces conditions, pourquoi donc un homme ne pourrait-il pas devenir un vampire?
Ensuite parce que Gustave Potriquet a pris la peine d'expliquer à son infant les fondements de sa nouvelle non vie. Entre les deux vampires s'est peu à peu développée une solide amitié, renforcée par leur intérêt commun pour les insectes.
Enfin parce que son sang de Gangrel permet à Hippolyte de mieux comprendre les insectes. Sa maîtrise de la discipline Protéisme lui a ainsi permis d'expérimenter leur vision du monde. Quant à la faiblesse de son clan (cf. infra), elle n'effraie nullement Hippolyte qui espère pouvoir l'utiliser pour mieux comprendre la vision des arthropodes.

Néanmoins Hippolyte regrette quelque peu la sclérose de la société vampirique et se prend parfois à rêver de changements radicaux.

Hippolyte est un entomologiste.

Né en 1847, il est élevé dans la ferme familiale du Boulonnais où il découvre très tôt une nature qui aiguise son esprit d'observation.

L'exode rural va pousser sa famille à Paris où il entame une brillante scolarité. Agé de vingt ans, il devient professeur répétiteur de sciences naturelles au lycée Henri IV. Il consacre son temps libre à diverses recherches, notamment en entomologie. Hippolyte finit par préparer un doctorat. Son sujet de thèse principal s'intitule Observations sur les mœurs et l'instinct de la puce du rat. Il est reçu avec les félicitations du jury et obtient une chaire au Muséum d'Histoire Naturelle de Paris.

Célibataire sans enfants, Hippolyte mène une vie vouée à ses recherches qui le passionnent.

En 1888, il est cependant accusé d'avoir osé expliquer lors de ses cours la sexualité de la mante religieuse à des jeunes filles jugées innocentes et doit démissionner de son poste au lycée. Il conserve néanmoins sa chaire au Muséum.

Hippolyte était en train de chasser une espèce rare de Noctuelle dans le bois de Boulogne pour essayer d'oublier son expulsion sans pension de l'enseignement lorsqu'un homme étrange s'est approché de lui pour lui demander ce qu'il faisait. Hippolyte lui a parlé de la chasse aux papillons de nuit, des espèces, comment les attraper, et étonnamment cela l'a intéressé, alors que le plus souvent tout le monde est assez indifférent à cette passion. L'homme a sympathisé avec Hippolyte. Après une discussion passionnée sur la chenille de la noctuelle à lunettes et sa mue, l'inconnu a demandé à Hippolyte si lui aussi aimerait quitter son cocon pour devenir un autre être. En plaisantant, Hippolyte a répondu que si cela l'aidait à mieux comprendre les insectes, ce serait avec plaisir. L'homme a souri, a répondu "sûr que tu vas mieux comprendre les insectes bouffeurs de sang, mon gars", puis a étreint Hippolyte. Il lui a ensuite révélé le monde des ténèbres, lui précisant qu'il se nommait Gustave Potriquet et avait besoin de vampires comme lui pour "nettoyer Paris". Hippolyte partage aujourd'hui son temps entre recherches en bibliothèque et chasse au papillons... Ou d'autres proies.

L'étude des insectes sociaux et la lecture du livre Le Communisme chez les insectes du professeur Bouvier a convaincu Hippolyte qu'une mise en commun des ressources était nécessaire et que la propriété privée était un non sens.
Son expulsion de l'enseignement a achevé de le persuader de l'injustice de l'ordre social actuel. Ses opinions politiques confinent donc à l'anarchisme.

Hippolyte commença sa carrière vampirique au sein de la Camarilla, suivant en cela l'exemple de son sire avec lequel il entretenait un lien d'amitié. Il s'impliqua dans les luttes au sein de la Camarilla locale et participa notamment à des actions contre les partisans du ventrue royaliste et réactionnaire Pompignan.
Tout changea cependant lorsqu'en 2018, Hippolyte se rendit de nuit dans le bois de Vincennes afin d'étudier une curieuse mutation: la robe des phalènes du bouleau, sous l'effet de la pollution, changeait de couleur.

Parvenu au milieu d'une clairière, il sentit confusément la présence de quelque chose d'extrêmement puissant. le vampire se transforma en nuée d'insectes afin de pouvoir combattre ou fuir cette chose mais perdit connaissance presque aussitôt.

Hippolyte eut alors la vision hallucinatoire d'un ver gigantesque qui s'enroulait autour de lui.
Le vampire naturaliste fut aussitôt animé d'un vif désir: être le premier à classer ce ver, qui appartenait à une espèce manifestement inconnue, au sein de la nomenclature binominale linéenne. Hippolyte aurait alors enfin l'honneur de donner son nom à un animal, rêve qu'il chérissait depuis si longtemps. Hippolyticus Vermis, cela sonnait bien.

A son réveil, il aperçut le visage d'un gangrel penché sur lui. Ce dernier, nommé Herbert, gangrel urbain et membre du Sabbat, vit tout d'abord en Hippolyte un congénère. Après tout, se transformer en nuée d'insecte, dénotait une affinité avec ces animaux et les gangrels urbains du Sabbat, bien plus que les gangrels ruraux de la Camarilla, étaient proches de ces bêtes.
Après avoir appris la véritable appartenance d'Hippolyte, Herbert comprit qu'Hippolyte, autrefois gangrel rural était en train de muter et de devenir un gangrel urbain. Il lui conseilla alors de rejoindre les rangs du Sabbat. Là, il pourrait étudier l'origine de ces traits insectoïdes et peut-être même, qui sait, comprendre la nature de ce ver gigantesque qu'il avait entraperçu.

Pour ce faire, Hippolyte devait quitter Paris, ville où la Camarilla régnait en maître. Sur les conseils d'Herbert, il décida de partir pour Seattle.